Quand vous discutez avec un client potentiel pour lui vendre vos produits, vos services ou vos idées, la chose la plus importante consiste à découvrir ce que sont ses préoccupations dominantes : sont-elles fonctionnelles, d’affaires ou personnelles? A-t-il plus d’un type de préoccupations et, si oui, lesquels? Ce n’est qu’en identifiant le type de préoccupations qui habite votre prospect ou votre client que vous pourrez vraiment l’aider à résoudre son problème le plus rapidement et le plus efficacement possible.
Avez-vous remarqué que plusieurs vendeurs ne font que parler des particularités de leurs produits ou de leurs services plutôt que de détecter les préoccupations dominantes de leurs clients? Combien prennent le temps de poser toutes les questions nécessaires pour comprendre les préoccupations et essaient de pousser une vente au lieu de répondre à une préoccupation? Trop de vendeurs font encore cette erreur.
Je vous propose un petit exercice. Rappelez-vous une rencontre avec un de vos clients. Pouvez-vous énumérer une, deux ou trois préoccupations dominantes fonctionnelles que vous avez détectées? Si oui, alors prenez tout de suite une feuille et écrivez-les. Maintenant, faites la même chose concernant ses préoccupations dominantes d’affaires et, pour terminer, répétez le même exercice avec les préoccupations dominantes personnelles. Ne soyez pas surpris si vous constatez qu’il est beaucoup plus difficile d’identifier les préoccupations dominantes d’affaires et personnelles que les fonctionnelles. Lorsque vous aurez tout noté, mettez cette feuille dans le dossier du client pour une utilisation future, car elle demeure l’information la plus importante dans votre relation d’affaires.
Les préoccupations dominantes d’un client ne sont pas statiques. Autrement dit, ce qui préoccupe un client aujourd’hui sera probablement différent dans quelques mois. Prenez le temps de connaitre les préoccupations de votre client pour mieux y répondre. Souvenez-vous que son besoin apparent ne correspond pas toujours à une préoccupation dominante, il se cache souvent une ou des préoccupations plus fortes sous le besoin de surface. Aussi, n’oubliez pas que ce qui motive un client à passer à l’action, à acheter, ce ne sont pas ses besoins, mais plutôt ses préoccupations dominantes.
Votre succès est proportionnel à votre capacité d’aider le client à régler ses préoccupations. Si vous ne les connaissez pas ou que vous essayez de les deviner, vos chances de succès demeureront faibles. Au contraire, si vous posez beaucoup de questions pour comprendre ses préoccupations afin de proposer une ou des solutions à haute valeur ajoutée, votre niveau de succès sera exceptionnel. Il n’y a pas de magie en vente, c’est le SEUL chemin que vous pouvez prendre pour réussir, alors améliorez-vous un peu plus chaque jour dans cette direction.